Marie-Luce Bozom dirige une agence de communication. Son travail rapproche ses clients, souvent des entreprises, des journalistes. La cheffe d’entreprise donne aussi une part de son temps à des organisations publiques et associations, dont le Club de la Presse Auvergne, dont elle fait partie du conseil d’administration.

 

Après avoir été salariée durant de nombreuses années, Marie-Luce Bozom lance son entreprise le 16 février 2000. À l’époque, sa société était plus tournée vers l’événementiel qu’aujourd’hui : « Cela représentait 70 % de notre activité. Depuis 2010, les relations presse et l’événementiel se sont inversées : ce dernier ne représente plus que 30 % de l’activité », hors crise sanitaire.

 

Cependant, dès la création de son entreprise, Marie-Luce Bozom est devenue membre du Club de la Presse Auvergne. Sa connaissance de l’événementiel a aidé le club dans sa recherche de partenariats. Pour elle, c’était une évidence de faire partie d’un groupe dans lequel elle pouvait échanger, sur son métier et sur la communication : « J’essaie d’apporter ma vision de communicant et essaie chaque fois de comprendre comment le communicant peut faciliter la vie d’un journaliste. »

Parfois, certains journalistes sont privilégiés

 

À l’image des journalistes, les attachés de presse doivent être rigoureux et viser l’excellence, notamment dans leurs écrits. Marie-Luce Bozom peut aussi proposer des sujets et des informations aux journalistes : « Aujourd’hui, régulièrement, en fonction des sujets et si on se rend compte qu’il y a une vraie sensibilité et un vrai intérêt pour certains : on va parfois au-delà du mail. On va envoyer un SMS en disant : ‘‘bon là, à mon avis, ça va t’intéresser’’. C’est notre signature. Elle est reconnue parce qu’ils savent qu’on a toujours été à leur disposition et parce qu’on fait du bon travail donc on est crédible. »

En effet, pour la dirigeante, être attaché de presse, c’est être disponible « 24h/24, 7J/7 » afin de garder sa crédibilité et que l’entreprise ne flanche pas comme la plupart des agences de communication, dont la durée de vie moyenne n’est que de deux ans et demi.

 

Elle raconte avoir beaucoup aidé les journalistes pendant les deux premiers confinements : « Au niveau national, j’ai reçu des dizaines d’appels de journalistes avec lesquels j’ai une bonne relation. Les pigistes vivaient une situation difficile pendant les deux confinements. Pourtant détenteurs d’un sujet, ils étaient bloqués chez eux à cause d’un manque d’intervenants. Nous avions un rôle bénévole mais important de facilitateur. » Marie-Luce Bozom s’en félicite après avoir vu les productions journalistiques diffusées sur France Inter, Radio Classique et RMC.

 

La cheffe d’entreprise aime « mettre la lumière » sur d’autres employeurs répète-t-elle. Ainsi, elle les reçoit sur des radios locales (Logos FM et Radio Arverne) afin qu’ils racontent leurs métiers et leurs vies. L’animatrice bénévole avoue prendre « un vrai plaisir » à valoriser les entreprises de son territoire.

 

Ewen Gavet