Un journalisme « original et d’enquête » était à l’honneur des Trophées de la communication et de la presse, organisés par le Club de la Presse de Normandie, le 12 novembre 2020. Pour cette 5e édition, Martin Pierre, journaliste et membre du Club de la Presse Auvergne, était membre du jury pour le prix « presse ».

Une première réussie

Entre reportages de télévision, articles fouillés et sujets de radio, pas moins de 89 candidatures ont été déposées pour remporter les 12 prix mis en jeu cette année, dont 5 liés aux médias. L’organisation se félicite d’un nouveau record autant que de la réussite technique de l’édition 2020. De la réception des contenus jusqu’à la remise des Trophées, tout s’est déroulé en visio-conférence. Habitué des jurys du prix Carnets de Voyage pour le Club auvergnat, Martin Pierre était pour la première fois juré du concours normand. Une expérience « intéressante et enrichissante » mettant en lumière les jeunes talents de la région du Havre. À ses côtés, Stéphane de Vendeuvre, co-président du Club de la Presse de Bretagne et Dominique Antoni, vice-président du Club d’Occitanie ont visionné, écouté, et lu les projets des candidats pour le prix presse. 5 catégories étaient au programme (télévision, radio, photo d’actualité, presse écrite, Web), mêlant une quarantaine de candidatures, devait répondre à une seule condition : traiter un sujet en Normandie.

La prime à l’enquête

Si aucun thème n’était suggéré, plusieurs productions relevaient du port du Havre et de l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, en septembre 2019. Certaines productions avaient déjà été publiées ou diffusées dans les médias. L’enquête de Raphaël Tual, intitulée « Comment le port du Havre est devenu la porte d’entrée de la cocaïne en France » a connu les faveurs du jury pour la catégorie Web. Martin Pierre évoque le reportage, publié sur le site 76Actu, comme « une enquête solide, riche en informations et originale ». Dans le registre audiovisuel, Felix Bollez a reçu le coup de cœur du jury pour son état des lieux de l’usine Lubrizol, un an après la catastrophe, diffusé sur France 3 Normandie. Derrière les dotations financières gagnées par les 5 lauréats des prix presse, l’atout majeur des Trophées permet de se faire un nom, et élargir son réseau.

« Il ne faut pas hésiter à sauter le pas ! » lâche Martin Pierre. Le prix normand représente une réelle chances pour des dizaines de jeunes journalistes de se lancer dans la profession et ses premières reconnaissances.

Clément LABONNE