Chaque année à l’occasion du festival du court métrage, l’Ecole nationale d’architecture de Clermont-Ferrand et l’ARFIS Villeurbane, organisent l’Atelier. Durant 5 jours, cette animation permet au grand public et aux étudiants de découvrir l’envers du décor des productions cinématographiques. En mettant en avant les différents métiers du cinéma peu connus du grand public, L’Atelier remporte un franc succès depuis 17 ans. Pour cette édition, c’est au centre Blaise Pascal du 3 au 7 février 2020 que les quelques milliers de visiteurs ont pu apprécier les différentes animations proposées.
Un tremplin pour les écoles
Si l’objectif premier est de faire découvrir les différents métiers du cinéma, cette manifestation n’en est pas moins une excellente vitrine pour les écoles qui animent les stands. Avec 61% des visiteurs qui sont étudiants ou écoliers, cet évènement est une visibilité assurée.
Pour Jules 17 ans, lycéen qui assite à l’Atelier avec sa classe, l’expérience a été très enrichissante. Il déclare à ce sujet.
« Aller dans une telle animation est très utile pour les gens de mon âge qui recherchent encore ce qu’ils peuvent faire plus tard. Ça m’a permis de découvrir deux écoles auquel je compte postuler pour l’an prochain. J’ai également pu tester des activités que je n’avais jamais faites auparavant comme la réalité virtuelle. »
Au niveau des activités proposées et des stands présents on peut y retrouver un court métrage en réalité virtuelle conçu par les étudiants en master Architecture en représentation de l’ENSA, ou encore un atelier photo animé par les étudiants du lycée la Fayette de Clermont Ferrand. Accompagnés des photographes professionnels Patrick André, Jean-Charles Belmont, et Frank Moussel styliste culinaire ; le public a pu faire une immersion à la photographie autour du thème de la ruralité.
Les plus de 15 000 visiteurs ont pu également profiter d’une initiation aux effets spéciaux, 3d et au mixage professionnel grâce à l’ARFIS ,mais aussi de voir comment les musiques de films étaient composées et insérées dans les films.
Enfin, pour les plus motivés, un atelier « Jeu d’acteur » encadré par la réalisatrice Camille Vidal-Naquet et un atelier maquillage, habillage et coiffure était proposé.
Une mise en valeur de métiers peu considérés
Pour Marie 23 ans, étudiante en deuxième année de musique à l’image au CNSMD, participer à l’Atelier permet de mettre en lumière des métiers peu connus et peu considérés. Un bon moyen de sensibiliser les gens sur le travail fourni derrière leurs films préférés.
« Les métiers de la musique à l’image ne sont pas faciles. Beaucoup de personnes ne se rendent pas compte du travail fourni derrière tout cela. Je suis très fière de voir que notre intervention à l’Atelier à permis à beaucoup de reconnaitre notre métier et de voir que certains étudiants envisagent de se diriger vers ces métiers. »
Chaque année, cette école de cinéma éphémère permet à des milliers de visiteurs de voir les coulisses du 7ème art à l’occasion du festival du court métrage, un succès toujours au rendez-vous.
Pour en savoir plus, visitez le site officiel de l’atelier.
https://atelier-filmfest.com